Un nouveau Pape: Benoît XVI, le nouveau dirigeant de la lutte pour la vie en Europe
Le choix plus sensé du Cardinal allemand Josep Ratzinger comme Pape aura donc enfin prévalu au sein du Conclave. Il est vrai que certains voulaient voir des personnes comme le Cardinal Godfried Danneels de Bruxelles, un choix singulièremnt mal avisé!
L'intérêt de l'élection de Benoît XVI réside surtout dans son attitude vis-à-vis des institutions catholiques. Mon collègue du National Catholic Reporter, John Allen, un vaticaniste réputé que je ne peux que féliciter pour son excellent flair, a publié le 16 avril, un article sur les lignes de force d'une papauté "Ratzinger". Parmi les principales questions auxquelles il consacrerait son attention, figurait la question de la catholicité des institutions comme l'UCL, institution où l'on euthanasie à tour de bras, sans se poser la question de la compatibilité avec l'enseignement de l'Eglise. Voir un de mes posts précédents sur l'attitude des Cliniques St. Luc et leur "pseudo-charte éthique".
Il rssort de l'article d'Allen (que vous pouvez lire en suivant ce lien) que Benoît XVI a été fortement marqué par l'attitude de l'Eglise sous le nazisme, et ses efforts pour maintenir des institutions "catholiques". Dans ses mémoires, Milestones, celui qui n'était que le Cardinal Ratzinger affimait:
La traduction, pour mes lecteurs francophones est celle-ci: "Il m'es apparu qu'avec leur persévérance à vouloir maintenir des institutions, [les évêques] ont en partie méconnu la réalité. Ne faire que conserver des institutions est inutile s'il n'y a pas de gens pour soutenir ces institutions à partir de leurs conviction personnelle."
Benoît XVI pourrait donc fort bien placer les institutions hypocrites devant un dilemme: soit vivre selon l'Evangile de Vie, soit perdre la qualité de "Catholique".
Ce genre de menace pourrait conduire des institutions comme les Cliniques St. Luc à cesser d’assassiner leurs patients… En tous les cas, cela apporterait un peu de clarté dans l’esprit de gens où la qualité de Catholique semble compatible avec des dérives dangereuses pour l’avenir de la société.
Maintenant si vous désirez comprendre les craintes des " Catholiques " aventuriers, vous pouvez lire l’interview du Cardinal Godfried Danneels, archévêque de Bruxelles, après le Conclave, ici : http://www.standaard.be/Nieuws/Buitenland/index.asp?articleID=GJFE87R7 (le site est en néerlandais).
Il semblerait que le Cardinal Danneels était tellement déçu de l’élection de Benoît XVI, qu’il n’a même pas participé au dîner de gala avec les autres cardinaux… Mais lui-même n’avait aucune chance dans ce conclave. Vous apprendrez dans quelques jours pourquoi, en surfant sur l’internet. D’ici là, suivez régulièrement ce blog !
En lisant la première page du journal De Morgen, on apprend que le Recteur de la KUL a aussi quelques raisons de craindre pour son université…
L'intérêt de l'élection de Benoît XVI réside surtout dans son attitude vis-à-vis des institutions catholiques. Mon collègue du National Catholic Reporter, John Allen, un vaticaniste réputé que je ne peux que féliciter pour son excellent flair, a publié le 16 avril, un article sur les lignes de force d'une papauté "Ratzinger". Parmi les principales questions auxquelles il consacrerait son attention, figurait la question de la catholicité des institutions comme l'UCL, institution où l'on euthanasie à tour de bras, sans se poser la question de la compatibilité avec l'enseignement de l'Eglise. Voir un de mes posts précédents sur l'attitude des Cliniques St. Luc et leur "pseudo-charte éthique".
Il rssort de l'article d'Allen (que vous pouvez lire en suivant ce lien) que Benoît XVI a été fortement marqué par l'attitude de l'Eglise sous le nazisme, et ses efforts pour maintenir des institutions "catholiques". Dans ses mémoires, Milestones, celui qui n'était que le Cardinal Ratzinger affimait:
“It dawned on me that, with their insistence on preserving institutions, [the bishops] in part misread the reality. Merely to guarantee institutions is useless if there are no people to support those institutions from inner conviction.”
La traduction, pour mes lecteurs francophones est celle-ci: "Il m'es apparu qu'avec leur persévérance à vouloir maintenir des institutions, [les évêques] ont en partie méconnu la réalité. Ne faire que conserver des institutions est inutile s'il n'y a pas de gens pour soutenir ces institutions à partir de leurs conviction personnelle."
Benoît XVI pourrait donc fort bien placer les institutions hypocrites devant un dilemme: soit vivre selon l'Evangile de Vie, soit perdre la qualité de "Catholique".
Ce genre de menace pourrait conduire des institutions comme les Cliniques St. Luc à cesser d’assassiner leurs patients… En tous les cas, cela apporterait un peu de clarté dans l’esprit de gens où la qualité de Catholique semble compatible avec des dérives dangereuses pour l’avenir de la société.
Maintenant si vous désirez comprendre les craintes des " Catholiques " aventuriers, vous pouvez lire l’interview du Cardinal Godfried Danneels, archévêque de Bruxelles, après le Conclave, ici : http://www.standaard.be/Nieuws/Buitenland/index.asp?articleID=GJFE87R7 (le site est en néerlandais).
Il semblerait que le Cardinal Danneels était tellement déçu de l’élection de Benoît XVI, qu’il n’a même pas participé au dîner de gala avec les autres cardinaux… Mais lui-même n’avait aucune chance dans ce conclave. Vous apprendrez dans quelques jours pourquoi, en surfant sur l’internet. D’ici là, suivez régulièrement ce blog !
En lisant la première page du journal De Morgen, on apprend que le Recteur de la KUL a aussi quelques raisons de craindre pour son université…
posted by dawnofeurope | 4:43 PM
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